Les transactions frauduleuses minent le chiffre d’affaires et la confiance de la clientèle.
Malheureusement, la fraude cible souvent les petites et moyennes entreprises précisément parce qu’elles ont moins de ressources pour se défendre. Les grands détaillants peuvent compter sur un service de lutte contre la fraude et des systèmes d’IA sophistiqués, mais une petite boutique en ligne ou une marque canadienne émergente n’a généralement qu’une petite équipe (au mieux!) pour tout gérer, y compris la prévention de la fraude. Il est donc difficile de suivre chaque transaction, de rester au fait des tactiques d’escroquerie en constante évolution et de réagir rapidement aux menaces.
Les pertes financières s’accumulent
Chaque transaction frauduleuse pèse sur le bénéfice net d’une entreprise. Lorsqu’une fausse transaction passe à travers les mailles du filet, le commerce perd non seulement le fruit de la vente et la marchandise, mais il doit aussi souvent payer des frais de rétrofacturation et de pénalité élevés. En fait, 36 % des entreprises canadiennes qui ont été victimes de fraude au cours de la dernière année ont subi des pertes financières directes, dont le coût moyen s’élève à environ 7 800 $ par transaction. Ces pertes réduisent directement les bénéfices et les rentrées de fonds que les petites entreprises ne peuvent se permettre de perdre. Mais le coût réel de la fraude va au-delà de la valeur des biens volés! Les propriétaires passent des heures à régler les différends en matière de rétrofacturation, à payer les frais bancaires et à renforcer les systèmes après coup. Chaque dollar perdu à cause d’une fraude peut coûter plus de deux dollars une fois que l’on tient compte de ces dépenses supplémentaires. Au fil du temps, ces coûts cachés s’accumulent et peuvent réduire les revenus durement gagnés d’une entreprise en pleine croissance.
La confiance de la clientèle menacée
La fraude ne nuit pas seulement aux résultats financiers : elle peut faire fuir une clientèle fidèle. Les acheteuses et acheteurs confient aux entreprises des données de paiement et des renseignements personnels au moment de passer à la caisse. Si sa confiance est rompue par un prélèvement frauduleux ou une faille de sécurité, la clientèle se sent souvent dupée et en danger. Nombreuses sont les personnes qui hésiteront à acheter à nouveau dans une boutique où elles ont été victimes d’une fraude, même si l’entreprise résout le problème. Un seul incident de fraude très médiatisé peut ternir la réputation d’un commerce du jour au lendemain. Et la confiance de la clientèle est difficile à regagner. Il ne manque pas de boutiques en ligne, et les gens vont voir ailleurs si un site leur semble risqué. En revanche, une boutique qui prend visiblement la sécurité au sérieux envoie un signal rassurant.
Des mesures transparentes de prévention de la fraude, telles que des étapes de vérification et des insignes de sécurité, montrent à la clientèle que vous protégez les données. Protéger la clientèle contre la fraude est aussi une façon de protéger la réputation de votre marque. Lorsque les gens se savent protégés, ils sont beaucoup plus susceptibles de revenir et de recommander votre entreprise à d’autres. En bref, la prévention des transactions frauduleuses ne consiste pas seulement à éviter les pertes, mais aussi à préserver la confiance durement gagnée et la fidélité de la clientèle.
Les petites entreprises désavantagées
Malheureusement, la fraude cible souvent les petites et moyennes entreprises précisément parce qu’elles ont moins de ressources pour se défendre. Les grands détaillants peuvent compter sur un service de lutte contre la fraude et des systèmes d’IA sophistiqués, mais une petite boutique en ligne ou une marque canadienne émergente n’a généralement qu’une petite équipe (ou une seule personne!) pour tout gérer. Il est donc difficile de contrôler chaque transaction, de suivre l’évolution des tactiques d’escroquerie et de réagir instantanément aux menaces. Il n’est pas surprenant que quatre chefs d’entreprise sur cinq déclarent se faire plus de soucis que jamais à l’égard de la fraude tant les arnaques se raffinent chaque année. Qu’il s’agisse de courriels d’hameçonnage, de numéros de cartes de crédit volés ou de fausses demandes de remboursement, la diversité des stratagèmes peut submerger les chefs d’entreprise qui portent déjà plusieurs chapeaux. Cette vigilance constante a des conséquences sur le plan mental et détourne l’attention de la croissance et du service à la clientèle.
Et la lutte ne se fait pas à armes égales : les réseaux de fraude professionnels opèrent à l’échelle mondiale, tandis que les petites entreprises ont toujours dû se défendre avec des outils limités. Voilà donc pourquoi la prévention de la fraude doit être une préoccupation commerciale centrale. En l’absence de défenses solides, les pertes de revenus et les atteintes à la réputation dues à la fraude peuvent freiner l’élan d’une entreprise. La bonne nouvelle, c’est que de nouvelles technologies et solutions collaboratives existent et que, comme nous le verrons, les commerces ont accès à plus d’aide que jamais.
